Politique tarifaire: faisons le point !

2 décembre 2021

Politique tarifaire traducteur indépendant
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En tant qu’indépendant, nous nous devons de pouvoir augmenter nos tarifs régulièrement, ne serait-ce que pour maintenir notre pouvoir d’achat. Nous devons aussi maintenir notre niveau de compétence, notre formation, préparer notre retraite… Et le financement de ces postes doit être pris en compte dans notre rémunération et donc dans notre politique tarifaire…

Faisons le tour de vos questions !

Comment augmenter ses tarifs avec un client existant ?

Il faut tout d’abord envisager d’adopter une pratique courante dans d’autres professions (avocat, expert-comptable, consultant…) : avoir une grille tarifaire qui sera mise à jour tous les ans.

Cette mise à jour permettra, au minimum, de rattraper le taux d’inflation, car, même en tant qu’entreprise, on est impacté par la hausse des prix de nos outils de travail.

Et on ne demande pas, on l’annonce !

Au-delà de cette mise à jour régulière, il est possible de changer de conditions avec un client.

Vous pouvez, par exemple, expliquer que vous avez beaucoup de demandes et que vous devez vous organiser différemment pour maintenir le même niveau de service. Cela peut être l’occasion de faire le point sur la collaboration et d’avoir un retour de la part du client sur vos prestations.

Suivez ces quelques étapes : ouvrir le dialogue, expliquer et négocier…

Comment changer de mode de facturation ?

On peut vouloir, par exemple, passer d’un tarif au mot à un tarif forfaitaire par projet. Il faudra alors justifier ce changement et expliquer pourquoi cela porte, à la fois, l’intérêt du traducteur et du client.

Voici quelques pistes :
– cela peut sécuriser votre relation
– cela vous donnera plus de souplesse
– cela permettra de maintenir ou d’augmenter la qualité de votre travail (nécessité d’intégrer des relectures supplémentaires par exemple)

Ce changement, s’il est radical et sans explications, peut être un problème dans une collaboration.

C’est pour cela que je préconise, lorsque vous démarrez une relation, d’intégrer cette notion de « test de collaboration » et de, chaque année, faire un point avec votre client sur la collaboration. On a le droit de changer d’avis. Les conditions changent, nos envies changent, nos compétences changent…. L’essentiel est de dialoguer !

Comment faire lorsque le contenu de la prestation évolue après le démarrage du projet ?

On a tendance à ne pas oser en parler avec le client. Mais c’est l’occasion de faire un point avec lui sur ses habitudes lorsque ce cas se présente. Vous pouvez expliquer comment, vous, vous fonctionnez et lui proposer de trouver un accord, sans vous, ni le, braquer.

Comment faire lorsque le type de prestation évolue au sein d’une collaboration ?

Des projets de traduction peuvent, par exemple, migrer petit à petit vers de la rédaction. Une fois encore, il est possible d’en discuter avec votre client et cela peut justifier un changement de mode de traduction.

Je veux mettre en place un montant minimum de facturation. Comment faire ?

Cette pratique est courante dans certains métiers, par exemple les interprètes. Il faut l’intégrer !

Les multiples factures d’un petit montant ne sont pas bonnes pour la santé financière de votre entreprise car :
– Chaque facture a un coût administratif (le temps d’analyser le projet, de faire le devis, de faire la facture, de relancer en cas de non-paiement, etc..) !
– Le temps et l’énergie passés pour prendre en charge un nouveau projet plombent la productivité et cela a aussi un coût !

Des solutions existent : on peut encourager le client à s’organiser différemment et on peut proposer la mise en place d’un forfait minimum… Cette mise en place peut être faite en l’expliquant à votre client et en la déployant de manière progressive (progressivité dans le nombre de clients à qui on l’applique et dans le montant facturé).

Le montant que vous allez décider de mettre en place pour cette facturation peut être raisonnable, mais doit être un peu inconfortable. Et, il s’agira ensuite de l’augmenter progressivement.

Si vous constatez qu’un client vous sollicite très souvent pour des petites prestations, vous pouvez aussi proposer un forfait mensuel. Ce forfait, même s’il vous parait élevé, valorisera la notion de service rendu.

 

Et vous, êtes-vous à l’aise avec le montant minimum de facturation ? Vous l’avez mis en place et vous voyez les effets positifs ? Dites-moi tout en commentaire !

Par Sara

Je vous livre les méthodes pour vous permettre de faire le ménage dans votre clientèle, affiner votre offre, affirmer votre valeur ajoutée, vous positionner comme expert et développer une activité de traduction valorisante, épanouissante et pérenne ! Avant de devenir traductrice en 2003, j’ai travaillé dans l’enseignement et la formation pendant dix ans. J’ai obtenu la certification Qualiopi pour la formation professionnelle en mars 2021 et je suis devenue coach professionnelle certifiée (Institut de Coaching International de Genève) en juin 2021.

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Sara Freitas, traductrice indépendante, formatrice et coach professionnel certifié !

Je vous livre les méthodes pour vous permettre de faire le ménage dans votre clientèle, affiner votre offre, affirmer votre valeur ajoutée, vous positionner comme expert et développer une activité de traduction valorisante, épanouissante et pérenne ! 

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