Un traducteur, c’est…
Plusieurs métiers à la fois !
Le traducteur travaille à l’écrit, l’interprète travaille à l’oral.
Tous deux n’ont pas les mêmes compétences, ne sont pas issus de la même formation.
Et, à l’intérieur de ces métiers, il existe de nombreuses sous-catégories qui relèvent d’une spécialisation:
– sur le fond, c’est-à-dire sur le sujet traité (juridique, médical, économique…)
– sur la forme, c’est-à-dire sur le type d’informations que l’on va traduire (sous-titres, site web…)
Si vous souhaitez explorer la richesse des métiers qui existent, n’hésitez pas à visiter le panorama proposé par la SFT (Société Française des Traducteurs).
Avec des compétences partagées
Quels que que soient le métier et la spécialisation adoptée, certaines capacités sont indispensables :
- Un très bon niveau dans la langue source
- Un excellent sens rédactionnel dans la langue cible : au-delà de l’orthographe, de la typographie, de la syntaxe qui sont le strict minimum, le métier requiert également la maîtrise des normes rédactionnelles des types de documents que l’on traite.
Il faut être conscient que ce métier est très exigeant et demande des études, des séjours longs à l’étranger et plusieurs années de pratique pour être considéré comme confirmé.
Il ne suffit pas d’être bilingue…
La formation
En France, le métier pas règlementé. Pourtant, une formation initiale longue est souvent une porte d’entrée. En pratique, cette formation, souvent un Master en traduction, pose un cadre pour pouvoir partir à l’étranger, acquérir des compétences linguistiques, travailler son rédactionnel, ses compétences en traduction et avoir des retours pour pouvoir progresser.
Il existe aussi des traducteurs issus de la reconversion professionnelle. Cependant, même si des exceptions existent bien sûr, les reconversions réussies impliquent souvent un volet de formation longue avec un bac + 5 dans un autre domaine et une expérience professionnelle. Et, souvent, des formations courtes directement liées à la traduction viennent, en formation continue, parfaire les compétences du professionnel.
J’en dis un peu plus sur mon parcours et sur mon expérience du mentorat, dans la vidéo ci-dessous.
Les compétences humaines
Le métier n’est peut-être pas pour tout le monde dans le sens où il demande de se remettre en question de manière quasi-permanente, de faire preuve de souplesse pour se réinventer, de ne pas craindre d’adopter de nouveaux outils, de nouvelles compétences, etc… Et, il est très important de prendre du plaisir dans ce fait d’évoluer constamment.
Le métier peut être solitaire. Il ne faut pas hésiter à sortir de cette solitude pour aller à la rencontre de collègues traducteurs ou d’autres entrepreneurs dans d’autres domaines. Constituer un réseau de personnes qui partagent nos valeurs, qui ont le même état d’esprit, qui vont nourrir nos projets et nous soutenir est essentiel.
Pour terminer, être traducteur indépendant, c’est avant tout être chef d’entreprise ! Cet aspect-là n’est peut-être pas ce qui vous attire en premier lieu mais cela s’apprend et cela peut s’adapter à votre personnalité, à vos valeurs.
Les points communs des personnes qui réussissent dans leur projet et s’épanouissent dans leur activité de traducteur indépendant sont : avoir un réseau et se faire accompagner autour de l’entreprenariat…
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